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Non, il (Macron) ne renoncerait pas

aux caricatures (de Mahomet) !...

 

https://www.leaders.com.tn/

28.10.2020

par Dr. Hamouda Ben Slama 
Ancien ministre

Membre fondateur et ancien Secrétaire Général
de la Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme

 

…(…)…Rien ne peut justifier, légitimer et tolérer que l’on tue son prochain pour quelque motif que ce soit (caricature de Mahomet ou autre) ni même à cause de leur republication et à grande échelle comme les autorités françaises auraient décidé malgré tout et contre toute logique de le faire dans les établissements scolaires à la rentrée des vacances de la Toussaint.

Pourquoi ces mêmes autorités ne permettent pas concomitamment dans un souci d’équilibre et de véritable instruction des élèves, de leur faire lire le merveilleux poème que Victor Hugo, dans le cadre de La légende des Siècles, a publié  sur la mort du prophète de l’islam en 1858 et qui s’intitule « L’an 9 de l’hégire » (l’année dans le calendrier hégirien de la mort de Mahomet) .  Voici quelques vers de cette ode à un saint homme :

Si des hommes venaient le consulter, ce juge
Laissait l’un affirmer, l’autre rire et nier,
Ecoutait en silence et parlait le dernier.
…….
Lui, reprit : « Sur ma mort, les Anges délibèrent ;
L’heure arrive. Ecoutez. Si j’ai de l’un de vous
Mal parlé, qu’il se lève, ô peuple, et devant tous
Qu’il m’insulte et m’outrage avant que je m’échappe,
Si j’ai frappé quelqu’un, que celui-là me frappe. »
Et, tranquille, il tendit aux passants son bâton.
Une vieille, tondant la laine d’un mouton,
Assise sur un seuil, lui cria : « Dieu t’assiste ! »

Si l’on veut réellement préserver et universaliser la véritable liberté d’expression, qui devrait tenir compte de celle de l’autre, inculquez les textes d’anthologie qui transcendent et humanisent. À vos écoliers (ainsi d’ailleurs qu’aux milliers de jeunes non français qui fréquentent les établissements français d’enseignement dans le Monde dont les pays à population musulmane et en premier lieu les pays maghrébins).
Faites savoir par exemple que Alphonse De Lamartine a écrit un livre intitulé ‘ la vie de Mahomet ’ dans lequel il dit :

« Jamais homme n’accomplit en moins de temps une si immense et durable révolution dans le monde… » « Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité du résultat sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mahomet ? »…cliquer sur le lien pour lire la suite de l’article…

Ecumeurs de mer pour les uns, héros pour les autres:

Les raïs corsaires «renégats»

 

par Mohamed-El Aziz Ben Achour

https://www.leaders.com.tn/

25.10.2020

 

Nous sommes au XVIIe siècle. Les morisques, irréductibles musulmans d’Espagne, expulsés en 1609 -1610, de la terre de leurs ancêtres par le très catholique Philippe III, se réfugient principalement en Afrique du nord. Ceux venus de la ville de Hornachos dans l’Estrémadure, connus pour leur courage et leur ténacité, s’installèrent à Salé au Maroc, à l’embouchure du Bouregreg où ils fondèrent par la suite un régime oligarchique connu sous le nom de «république» de Salé ou du Bouregreg…cliquer sur le lien pour lire la suite…

 

Nous, signataires de la présente pétition,

Dénonçons vivement, et de la manière la plus ferme, les propos tenus par le député islamiste Rached Khiari, qui a justifié le meurtre prémédité par décapitation par un terroriste islamiste du professeur d’Histoire Samuel Paty, en pleine rue, près de son collège, dans les Yvelines en France, où il enseignait, au prétexte que ledit enseignant a montré à ses élèves des caricatures du prophète Mohamed.

Justifiant ce crime odieux, le député, protégé par l’immunité parlementaire, s’autorise ouvertement à dire à travers un post sur son compte Facebook, largement diffusé par les médias, que : « L’offense au Messager d’Allah est le plus grave des crimes et celui qui le commet doit en assumer les conséquences, qu’il s’agisse d’un Etat, d’un groupe ou d’un individu ». Il persiste et signe lors d’un passage à la chaîne qatarie Al-Jazeera, en dépit de l’effort désespéré du journaliste de lui arracher une condamnation ferme de l’acte terroriste.

 

Conscient.e.s que la Révolution a ouvert une nouvelle page d’histoire en bannissant tous les systèmes de violence et de dictature ; que la Constitution de 2014 a traduit le message de la révolution en accordant les libertés de culte, de croyance et de conscience, favorables à la coexistence de toutes les religions et de toutes les opinions. Libertés dont l’Etat est désormais le seul garant ;

Conscient.e.s qu’aucune conscience politique, religieuse ou philosophique n’est aujourd’hui en droit d’assumer une quelconque tutelle ou quelconque direction, de quelque nature que ce soit, sur les consciences humaines des citoyens et sur les âmes.

Conscient.e.s que le terrorisme n’est pas seulement d’ordre physique et matériel (décapitation de Samuel Paty), il est aussi d’ordre verbal (le député Rached Khiari), plus pernicieux et diffus. Vanter les mérites de la décapitation du professeur Samuel Paty en public, comme châtiment divin, sur les réseaux sociaux, est une forme d’assassinat indirect ou psychologique. Au Parlement, le terrorisme physique a pris la forme de la terreur verbale, comme c’est le cas pour le député Khiari. Le discours de justification du terrorisme est lui-même une des formes abjectes de terrorisme. Il incite à la haine, au crime de ses semblables, à l’acte innommable, surtout dans un monde moderne disposant d’outils sophistiqués de destruction, ainsi que de réseaux sociaux aptes à la manipulation des esprits. 

 

Conscients des effets néfastes d’une telle apologie sur la scène nationale, nous saluons avec considération la condamnation de l’acte terroriste et son apologie par des organisations, des forces politiques et des associations et acteurs de la société civile ;

Nous nous étonnons du silence assourdissant de la majeure partie de la classe politique et des groupes parlementaires sur l’apologie du terrorisme faite par le député en question ;

 

Nous appelons l’Etat à assumer ses responsabilités, lorsqu’un député de la nation, élu dans un système démocratique attaché à des valeurs universelles, justifie un crime effroyable commis par des islamistes en France, qui se prennent pour un tribunal de l’impiété ou des délégués chargés d’une mission divine usurpée. L’Etat doit donner suite à l’enquête décidée par le Parquet et l’Assemblée autoriser la levée de l’immunité du député Rached Khiari en vue d’être traduit devant la justice.

 

Signataires :

-Ridha Chennoufi, Professeur de philosophie politique

-Hatem M’rad, Professeur de science politique

-Raja Ben Slama, Professeur de Lettres et de civilisation arabes et psychanalyste

-Hamadi Redissi, Professeur de science politique

 -Ali Mezghani, Professeur de droit

-Yadh Ben Achour, Professeur de droit, Ancien Doyen

-Fethi Ben Slama, Professeur de psychanalyse (France)

-Hamadi Ben Jaballah, Professeur de Philosophie

-Mohamed Cherif Ferjani, Professeur honoraire de science politique (France)

-Kamel Jendoubi, Ancien ministre

-Fadhel Jaziri, Cinéaste

-Sami Zemni, Professeur de science politique (Belgique)

-Melika Ouelbani, Professeur de philosophie

-Alia Gana, Directrice de recherches au CNRS

-Rabaâ Abdelkafi, Universitaire

-Abdelhamid Largueche, Professeur d’Histoire

-Néji Baccouche, Professeur de droit. Ancien Doyen

-Kalthoum Mziou, Professeur de droit, Ancienne Doyenne

-Sophie Bessis, Historienne,  Chercheuse associée à l’IRIS

-Dalenda Largueche, Professeur d’Histoire / Etudes Genre

-Hassouna Mosbahi, Ecrivain

-Faouzia Charfi, Professeur de Physique

-Abdelaziz Kacem, Professeur de Lettres.

-Lotfi Aissa, Professeur d’Histoire culturelle

-Maryam Ben Salem, Maître de conférences en science politique

-Sana Ben Achour, Professeure de droit

-Asma Nouira, Professeur de science politique

-Hafidha Chekir, Professeure de droit

-Nabila Hamza, Conseillère municipale, membre du Bureau de l’ATFD

-Abdelkarim Allagui, Professeur d’Histoire

-Nabil Ben Azzouz, Professeur d’Histoire

-Mounira Chapoutot-Remadi, Professeur d’Histoire

-Mounir Khelifa, Professeur de Littérature anglaise

-Hafedh Chekir, Démographe

-Mustapha Haddad, Ingénieur conseil

Ridha Benamor, Sociologue

 

الشعبوية !ـ

 

افتتاحية جريدة "المغرب" ليوم 16 سبتمبر 2020

بقلم زياد كريشان

 

التونسيون الذين صوتوا بكثافة غير مسبوقة لقيس سعيد في الدور الثاني للانتخابات الرئاسية ذات 13 اكتوبر 2019 هم بصدد الاكتشاف التدريجي لرئيسهم إذ كان جلهم يجهل كل شيء عنه سوى انه أستاذ جامعي مختص في القانون الدستوري ورجل نظيف لم يتمرغ في أوحال السياسة السياسوية ولوبياتها المعروفة .
كنا نعتقد أن انتخاب قيس سعيد قد يمثل فرصة لتونس لتنكب على مشاكلها الفعلية ولتشحذ كل الطاقات للعمل والبناء والنهوض المادي والمعنوي بكل بناتها وأبنائها ..
ولكن كل هذه الآمال بصدد التبخر التدريجي .. فقيس سعيد تجلى كشخصية شعبوية تماما كما هو الحال في عدة دول أخرى في العالم .. خصائص  شعبوية قيس سعيد تتجلى في شعاره المركزي «الشعب يريد ويعرف ماذا يريد» يضاف إلى ذلك أن «الشعب» هو الطهر والنقاوة والخير وأن بلادهبلادنا- من أغنى دول العالم ولكن أسربة من الجراد بصدد نهبها ونهشها وهؤلاء «الجراد» الذين يسرقونها صباحا مساء ويوم الأحد يدعون الإصلاح في حين أنهم يفقرون الشعب وينهبون خيراته ..

لم يأت قيس سعيد بالجديد.. هذا هو جوهر الخطاب الشعبوي منذ القرن التاسع عشر: النخب خائنة وعميلة ومنحطة .. والحل يكمن في إزالتها واستبدالها بمن يمثل الروح النقية الطاهرة الأزلية للشعب ..ولذلك...اضغط على الرابط لمواصلة قراءة الافتتاحية...ـ

 

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