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قراءة في الأسس الفكرية والحقوقية

 والسياسية لمشروع دستور

الجمهورية الجديدة«

 الديـن والأمة والتـاريخ

 

افتتاحية جريدة "المغرب" بتاريخ 2 جويلية 2022

بقلم زياد كريشان 

 

 

وأخيرا صدر بالرائد الرسمي مشروع دستور «الجمهورية الجديدة» والذي سيدعى التونسيون للاستفتاء حوله يوم 25 جويلية الجاري.

لقد تحدثنا في مرّات سابقة عن السياقات السياسية والإجرائية التي أوصلتنا إلى هذه النسخة وعلى النهج الانفرادي الذي قادها إلى التخلي حتى عن مقترح «اللجنة الوطنية الاستشارية»، ولكننا اليوم أمام نص نهائي، ولو بأخطائه اللغوية وبالتكرار الركيك الناجم عن غياب مراجعة دقيقة له .. نص لم ينشأ من إرادة جماعية رغم ادعائه تمثلها وتمثيلها ..
نقترح عليكم في هذه الحلقات قراءة في الأسس الفكرية والسياسية والحقيقة التي تأسس عليها مشروع الدستور هذاالصغط على الرابط لمواصلة قراءة الافتتاحية….ـ

Gabès, paradis gangréné

par la pollution et l’incurie politique.

 

Par Mongi Lahbib,

ancien Ambassadeur de Tunisie à Pékin et à Amman

 

Publié dans Leaders le 01.06.2022

 

La journée mondiale de l’environnement sera célébrée le 5 juin prochain, avec pour thème ‘’ Une seule Terre’’, une année après la proclamation par les Nations Unies de la décennie 2021-2030 pour la restauration de l’écosystème.

Cette proclamation nous interpelle sur le calvaire que vivent les gabésiens depuis près d’un demi-siècle. Calvaire dû à la pollution et la mise en danger de l’unique oasis maritime en Méditerranée et l’une des dernières au monde, inscrite sur la liste indicative de l’UNESCO comme « site exceptionnel et universel ».

Gabès a ainsi régressé progressivement et inexorablement en ‘’point chaud’’ de la pollution selon le programme des Nations Unies de l’environnement (...).

Cliquer sur le lien pour lire la suite de l’article...

 

Jeter  un coup d'œil au verre à moitié plein...

 

Par Zied Lahbib

Directeur - FIPA

8 décembre 2021

 

(English version below)

 

Sinon, sur le front des investissements étrangers, nous devrions jeter un œil au verre à moitié plein :

En moins d’un semestre, les prospections dans des pays non traditionnels ont touché des entreprises d’Asie et d’Amérique du Nord, shortlistant la Tunisie en vue d’en faire un pays d’accueil pour leurs nouvelles implantations. La grande majorité de ces prospects et leurs domaines d’activités concernent l’innovation et les services IT – COVID oblige-.

 

Reste à concrétiser ces intérêts, qui restent toujours dépendants de plusieurs facteurs endogènes comme exogènes.

 

Au niveau des réalisations, le groupe suédois AUTOLIV, spécialisé dans la production d’airbags, de ceintures de sécurité et de volants auto (dont notamment ceux du constructeur AUDI) a démarré la semaine dernière, les travaux de construction d’une nouvelle usine au Gouvernorat de Zaghouan avec un investissement de plus de 25 Millions d’Euros qui génèrera 500 emplois dès sa mise en production.

Juste avant ce nouvel investissement un second, qui touche la même filière des composants automobiles, a porté sur une extension de 9,5 Millions d’Euros: L’entreprise VERNICOLOR. Le groupe, spécialisé dans le développement de sous-ensembles plastiques consolide son know-how de co-conception et de co-design avec des équipes locales, qui ont permis à l'entreprise de se développer en Tunisie depuis près de 15 ans.

Ce second semestre a également enregistré l’investissement d’une entreprise japonaise d’emballage de produits agricoles et de fabrication de produits cosmétiques naturels du groupe SARAYA. L’usine sera installée au pôle industriel d’El Fejja. Le projet de près de 4,5 Millions d’Euros emploiera 300 personnes.

Dans le monde feutré de l’investissement, tout n’est pas rose évidemment. Mais évoquer les lueurs d’espoir, ne peut que faire du bien.

Quant au Groupe japonais YAZAKI, il continue à faire travailler plus de 5.000 personnes en Tunisie entre ses filiales de Gafsa et Bizerte et montre au passage si besoin, le fort engouement que nous continuons à avoir pour les fake-news.

(English version)

 

Take a look at the half-full glass...

 

By Zied Lahbib

December 8, 2021

 

 

Otherwise, on the foreign investment front, we should take a look at the half-full glass: In less than a half year, surveys in non-traditional countries have reached companies in Asia and North America, shortlisting Tunisia with a view to making it a host country for their new establishments. The vast majority of these prospects and their areas of activity relate to innovation and IT services - COVID obliges.

It remains to realize these interests, which always remain dependent on several endogenous and exogenous factors.

In terms of achievements, the Swedish group AUTOLIV, specializing in the production of airbags, seat belts and auto steering wheels (including those of the manufacturer AUDI) started last week, the construction work of a new factory in Zaghouan Governorate with an investment of more than 25 Million Euros which will generate 500 jobs as soon as it goes into production.

Just before this new investment, a second, which affects the same sector of automotive components, involved an extension of 9.5 million euros: the company VERNICOLOR. The group, specializing in the development of plastic sub-assemblies, consolidates its co-design and co-design know-how with local teams, which have enabled the company to develop in Tunisia for nearly 15 years.

The second half of the year also saw the investment of a Japanese agricultural product packaging and natural cosmetics manufacturing company of the SARAYA group. The plant will be located at the industrial hub of El Fejja. The nearly 4.5 Million Euros project will employ 300 people.

In the hushed world of investing, of course, all is not well. But to evoke glimmers of hope can only do good. As for the Japanese group YAZAKI, it continues to employ more than 5,000 people in Tunisia between its subsidiaries in Gafsa and Bizerte and shows in passing if necessary, the strong enthusiasm that we continue to have for fake-news.

La Tunisie et l'économie bleue:

Prendre le large...

06.04.2022

https://www.leaders.com.tn

Par l'ambassadeur Mongi Lahbib

 

Héritière de l'empire de Carthage, forte d'un linéaire côtier de 2290 kilomètres, la Tunisie a longtemps tourné le dos à la mer, hormis le développement du tourisme balnéaire. En témoignent l’arrêt depuis quatre décennies du renforcement de la flotte marchande, des reports successifs des projets de Taparura et du port en eau profonde d’Enfidha ainsi que la désertification du golfe de Gabès.

À cela s’ajoute la décision de nos constituants d’amputer l’identité tunisienne de sa dimension méditerranéenne lors des débats sur la constitution 2014.

L’économie bleue connaît néanmoins un regain d’intérêt avec l’institution d’un secrétariat général de la mer, la relance du projet d’Enfidha et la publication par l’institut tunisien des études stratégiques (ITES) d’une étude appelant à ériger la Tunisie en État maritime pivot dans la région et à y installer un global hub port en Afrique.

Enfin, la commission ministérielle des affaires maritimes vient de décider l’élaboration d’une stratégie nationale maritime visant notamment à promouvoir une économie bleue durable et à forte valeur ajoutée.

Cliquer sur le lien pour lire la suite de l’article

 

 

LES VIEUX OLIVIERS DE KESRA

 

Par Boubaker Ben Fraj

21/12/2021

 

(English version below) 

 

Ce n'est pas la première fois que je visite Kesra.  Ce superbe village perché  à 1100 m d’altitude sur les hauteurs méridionales de la Dorsale tunisienne, retiré tel un nid d’aigle bien à l’écart des routes trop fréquentées.

 

J'y suis allé à plusieurs reprises, et à chaque fois que je m'y rends, je découvre non sans  fascination, l’un de ses attraits multiples, culturels et naturels, auxquels je n’avais peut-être pas prêté attention auparavant.

Dimanche dernier, ce sont ses très vieux oliviers, plusieurs fois centenaires qui ont interpelé mon regard et l’objectif de mon modeste smartphone.

Ces oliviers séculaires occupent les pentes abruptes et rocailleuses du glacis qui forme le contre-bas de l’imposante falaise calcaire  surplombant majestueusement le plat pays des alentours.

Chaque olivier loge à lui seul, dans une minuscule terrasse semi circulaire, soutenue par un muret en pierres sèches qui retient  à la fois, la poignée de terre meuble où l’arbre incruste ses racines  enchevêtrées, et les eaux de pluies plutôt  capricieuses,  qui descendent des hauteurs.

Ces oliviers ancestraux qui semblent aujourd’hui  un tant soit peu délaissés par leurs propriétaires, à défaut de rendement, présentent peu de branches vertes, plutôt maigrichonnes, et portent en cette saison d'hiver, de récolte et d'abondance, peu de fruits.

  Mais ce qui m'a frappé le plus en eux, ce sont les troncs énormes, qui supportent de manière totalement démesurée, le peu de vie et de sève qui reste encore dans les veines de ces arbres quasi endurcis.

Troncs à l'aspect cyclopéens, plus foncés que d'ordinaire, noueux et tentaculaires, portant chacun de profondes entailles ; des crevasses qui leurs donnent un aspect caverneux, presque chagrinant.

Pourtant, ces  arbres vertueux, ont réussi jusqu’ici à résister au passage du temps; à survivre à une nature plutôt hostile et à subsister stoïquement  et avec philosophie, au désintérêt des habitants à leur destin.

Au final, chacun de ces troncs presque fossilisés, est devenu une sculpture unique; une œuvre originelle  réalisée involontairement, mais patiemment par la nature,  tout au long des siècles. 

L’olivier en Tunisie n'est-il pas aussi un monument national !!!

 

(English version)

 

THE OLD OLIVE TREES OF KESRA

 

This is not the first time that I have visited Kesra. This superb village perched at an altitude of 1,100 m on the southern heights of the Tunisian Ridge, withdrawn like an eagle's nest, well away from busy roads.

I have been there several times, and each time I go there, I discover, not without fascination, one of its multiple attractions, cultural and natural, to which I had perhaps not paid attention before.

Last Sunday, it was its very old olive trees, several hundred years old, that caught my eye and the lens of my modest smartphone. These secular olive trees occupy the steep and rocky slopes of the glacis which forms the lower part of the imposing limestone cliff majestically overhanging the surrounding flat country.

Each olive tree lodges on its own, in a tiny semi-circular terrace, supported by a dry stone low wall which at the same time retains the handful of loose earth where the tree encrusts its tangled roots, and the rather capricious rainwater, which descend from heights. These ancestral olive trees which today seem a little neglected by their owners, for lack of yield, have few green branches, rather thin, and bear in this winter season, harvest and abundance, little fruit. . But what struck me the most about them were the enormous trunks, which in a totally disproportionate way, support the little life and sap that still remains in the veins of these almost hardened trees.

Cyclopean-looking trunks, darker than usual, gnarled and sprawling, each with deep gashes; crevices which give them a cavernous, almost distressing aspect.

Yet these virtuous trees have so far succeeded in resisting the passage of time; to survive a rather hostile nature and to subsist stoically and with philosophy, to the inhabitants' disinterest in their destiny.

In the end, each of these almost fossilized trunks became a unique sculpture; an original work carried out involuntarily, but patiently by nature, throughout the centuries.

Isn't the olive tree in Tunisia also a national monument !!!

 

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