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Le Kef

 

Le Kef (arabe : الكاف) est une ville du Nord-Ouest de la Tunisie et le chef-lieu du gouvernorat du même nom.

Située au nord-ouest du pays, à 175 kilomètres à l'ouest de Tunis et à une quarantaine de kilomètres à l'est de la frontière tuniso-algérienne, elle compte 54 690 habitants en 2014.

Le saint patron du Kef est Sidi Bou Makhlouf qui a donné son nom à un mausolée de la ville.

Connue tout d'abord sous le nom de Sicca à l'époque carthaginoise puis Sicca Veneria à l'avénement de la domination romaine, la ville a ensuite porté divers noms tout au long de son histoire : Colonia Julia Cirta, Cirta Nova, Sikka Beneria, Chaqbanariya et enfin Le Kef dès le XVIe siècle. De nombreuses ruines romaines sont toujours présentes au Kef, pour indiquer la richesse historique de cette ville.

Grande ville la plus élevée de Tunisie, à 627 mètres d'altitude, sa superficie urbanisée atteint 2 500 hectares dont 45 sont situés à l'intérieur des anciens remparts de la médina.

La municipalité du Kef est répartie sur le territoire de deux délégations, Kef Est et Kef Ouest, qui correspondent aux deux arrondissements municipaux.

Anciennement appelée Colonia Iulia Veneria Cirta Nova Sicca, elle fait l'objet de discussions entre historiens en tant que localisation potentielle de la capitale de la Numidie évoquée par Salluste dans son Bellum Jugurthinum, l'autre hypothèse étant la ville de Constantine en Algérie. Cette controverse est connue sous le nom de problème de Cirta.

En 688, la ville connaît un premier raid des armées arabes.

En 1600, un premier fort est construit pour abriter à partir de 1637 une garnison permanente (oujaq) ; le dispositif est complété par des remparts fortifiés édifiés par Ali Ier Pacha vers 1739-1740. Ceci n'empêche toutefois pas la prise et le pillage de la cité par les Algériens en 1756, ni l'occupation militaire française à partir de 1881. Par le décret beylical du 8 juillet 1884, Le Kef est érigé en municipalité, l'une des premières du pays.

En 1973, la ville accueille un sommet entre les présidents tunisien Habib Bourguiba et algérien Houari Boumédiène ; ce dernier propose la constitution d'une union tuniso-algérienne que Bourguiba décline en mettant en avant le développement de la coopération économique entre les deux pays.

 

 

 

 

 

 

 

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