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Le Site archéologique de Chemtou

 

A peine 16 km séparent Chemtou de Bulla Régia. Ici comme là bas, nous sommes au cœur du pays numide.

L’antique Simitthu était surtout connue pour ses carrières de marbre jaune et rose, le fameux gialo numidicum qui entrait dans la décoration de tous les édifices de prestige (temples, palais, riches demeures…) à travers l’espace méditerranéen antique. Et l’exploitation de cette richesse a engendré l’émergence puis l’épanouissement d’une cité dont subsistent les monuments (villas, basilique judiciaire, théâtre, aqueduc, pont, etc) qui constituent aujourd’hui la partie visible d’un patrimoine dont l’essentiel reste à découvrir.

Le site se compose de deux grandes parties : la carrière, avec ses installations industrielles, ses contonnements pour main d’œuvre et pour la garnison militaire, et la cité de Simitthu.

 

Les travaux d’aménagement du site et d’un musée de site au cours d’une vaste campagne de fouilles entreprise dans le cadre de la coopération tuniso-allemande ont permis non seulement de mettre en valeur le rôle joué par le « marbre numide » dans le passé, mais ont également éclairé d’un jour nouveau la civilisation numide à la faveur de découvertes faites in situ et qui montrent un degré de progrès matériel et intellectuel, de raffinement et d’élévation spirituelle peu connus jusque-là et qui sont démontrés avec une parfaite maîtrise dans le musée.

Jouxtant le musée, les installations d’une marbrerie du début du XXe siècle qui ont été conservées, mises en valeur et classées comme étant les premiers éléments d’une « archéologie industrielle » à promouvoir en Tunisie.

 

Source: http://www.patrimoinedetunisie.com.tn

 

 

 

 

 

Le Site archéologique d’Utique

 

On dit d’Utique que c’est l’un des tout premiers comptoirs phéniciens implantés en terre africaine, probablement vers 1100 avant J.C. (Pline précise même : 1101 !).  Aînée de Carthage, Utique joua longtemps le rôle de capitale avant d’être éclipsée par sa voisine fondée à la fin du IXe siècle avant J.C. mais rapidement montée en puissance. Associée, parfois malgré elle, au destin de sa voisine, la ville connut des périodes fastes et des heures sombres.

Mais, au tournant décisif de la confrontation entre Carthage et Rome, elle sut se ranger du bon côté, ce qui, en 146 av. J-C., lui a valu le privilège de redevenir, pour 130 ans, la capitale de l’Afrique. Ensuite, il advint d’elle ce qui advint de la plupart des cités antiques de Tunisie : une fortune diverse scellée au VIIe siècle par un déclin irrémédiable. 

Le site archéologique d’Utique, qui couvre une superficie des plus modestes, est aujourd’hui situé à 12 km de la mer par suite du rembloiement deltaïque de l'embouchure du fleuve Medjerda. Il comporte quelques édifices en surface, en particulier cette superbe « maison de la cascade », mais aussi d’autres maisons, des temples, un forum, des thermes, les traces de théâtres, cirques, amphithéâtres, etc.

Moins spectaculaire mais plus important, peut-être, le niveau souterrain qui a été dégagé et qui a mis au jour une nécropole punique. Des sépultures remontant jusqu’au VIIe siècle av. J-C. ont livré un précieux mobilier funéraire qui nous renseigne sur les croyances qui prévalaient à cette époque ainsi que sur le genre de vie de la population et de ses activités etc.

(www.patrimoinedetunisie.com.tn)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le site archéologique de Néapolis

 

 

Aujourd’hui intégré dans le tissu urbain de la ville de Nabeul, du côté de la zone touristique, le site antique de Néapolis a été fortuitement découvert en 1965 lors de travaux de terrassements. Des fouilles de sauvetage ont permis de découvrir un ensemble unique en son genre : une véritable installation industrielle d’époque romaine de fabrication du garum et de salaison de poisson. On est manifestement en présence de restes d’une entreprise de fabrication à grande échelle de ce fameux condiment si apprécié des Romains et dont une grande partie devait être destinée à l’exportation vers d’autres pays méditerranéens où les Romains en ont diffusé l’usage. Il s’agit de grands bassins où les entrailles des poissons et le fretin étaient mis à macérer pour produire une sauce proche du nuoc mam asiatique. On peut y avoir les restes de rangées de poissons, salés ceux-là en vue de leur conservation pour une longue durée.

 

Parallèlement à ce chantier, un autre, ouvert à proximité, a permis, lui, de dégager partiellement un quartier d’habitation le long d’une superbe voie dallée et qui a livré les vestiges de somptueuses demeures, pour la plupart pavées de superbes mosaïques dont certaines ont été conservées in situ, alors que d'autres sont exposées au Musée de Nabeul

 

Source: http://www.patrimoinedetunisie.com.tn/fr/sites/carthage.php

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le site archéologique de Sidi Khélifa

(Pheradi Majus)

 

Sidi Khélifa est un bourg rural implanté autour du mausolée du saint patron éponyme qui l’a fondé au XIXe siècle. Ce bourg a fait, au milieu des années 80, l’objet d’une expérience originale : une extension selon les techniques architecturales ancestrales et exclusivement avec les matériaux locaux. 

 

Le bourg jouxte un site antique : Pheradi Majus. Les vestiges mis au jour datent des IIe et IIIe siècles. Ce sont, en particulier, la porte triomphale - intacte - qui donne accès au forum bordé de locaux commerciaux, d’un nymphée où sourdait l’eau d’une source, d’un temple capitolin, de thermes, etc

 

Au sommet de la colline boisée qui surplombe le site : les parois d’un temple dédié à Venus et transformé en forteresse à l’époque byzantine. De là, la vue porte jusqu’à la mer et aux contreforts de la Dorsale.

 

Source: http://www.patrimoinedetunisie.com.tn/fr/sites/carthage.php

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le site archéologique de Gightis

 

Ce site antique se situe dans le sud-est du pays, en bordure du golfe de Boughrara qui forme, avec la complicité de l’île de Djerba, une véritable mer intérieure propice à la pêche, mais aussi aux échanges avec le reste de la Méditerranée.

Comptoir maritime, donc, comme en attestent les restes d’installations portuaires aujourd’hui éloignées du rivage, et cela, depuis la plus haute Antiquité, comme en témoignent la présence de nécropoles puniques au nord et au nord-ouest de la cité, mais aussi un important carrefour routier reliant l’arrière-pays à la côte et le Sud aux profondeurs du domaine saharien. Cela explique l’étendue du site, surprenante aux confins du désert, ainsi que la somptuosité de ses nombreux monuments tant sacrés que profanes.

 

D’après les archéologues, le véritable essor de la ville se situe à la fin du 1er siècle, atteint son apogée au IIe siècle et se prolonge jusqu’au IVe siècle : une durée remarquable.

Une campagne soutenue d’entretien et de restauration menée ces dernières années a permis de dégager le site et d’en mettre en valeur les diverses composantes : capitole, forum, espaces sacrés, marché, quartiers d’habitation, etc.

 

Source: http://www.patrimoinedetunisie.com.tn/fr/sites/carthage.php

 

 

 

 

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